Important expert consensus statement on HIV and the criminal law
May 2, 2014 - Today, more than 70 scientific experts Canada-wide released an important consensus statement outlining the low-to-zero possibility of a person living with HIV transmitting the virus in various situations. You can read the statement at http://www.pulsus.com/cjidmm (May 2, 10:00 a.m. EDT). The statement was developed out of a concern that "a poor appreciation of the scientific understanding of HIV and its transmission" is contributing to the overly broad use of criminal charges against people for alleged non-disclosure of HIV status.
The Canadian HIV/AIDS Legal Network, the HIV & AIDS Legal Clinic Ontario (HALCO), la Coalition des organismes
communautaires québécois de lutte contre le VIH/sida (COCQ-SIDA) and the Ontario Working Group on
Criminal Law and HIV Exposure applaud this consensus statement. It confirms that current Canadian
law is going too far and ignoring the science.
If you or your organization should be approached by the media or other interested parties, here are some speaking
points you might consider, as well as some key resources that you might find useful in speaking about this
consensus statement. You can also read our full statement at http://www.aidslaw.ca/publications/publicationsdocEN.php?ref=1418 .
Canada's justice system has imposed many unjust prosecutions against HIV-positive people, too often resulting in extreme sentences for conduct that posed no significant risk of transmitting the virus. We welcome scientific experts speaking out against this travesty of justice. Their statement sends a strong message to Crown prosecutors and judges calling for restraint.
The Supreme Court of Canada's 2012 decisions in the cases of R. v. Mabior and R. v. D.C. were deeply disappointing. Under these rulings, people living with HIV can be sent to jail and registered as sexual offenders for life for not disclosing their status even if they used a condom or had an undetectable or low viral load, had no intent to harm and did not transmit HIV. This is unfair, harmful to both individual and public health, and at odds with the science.
The expert consensus statement supports what HIV and human rights activists have long called for: an extremely limited use of the criminal law.
People who practice safer sex (e.g., by using a condom) or who are under effective antiretroviral therapy should not be prosecuted or convicted for HIV non-disclosure. Prosecuting people in such circumstances runs counter to available scientific evidence showing that the risk of transmission is negligible or even nil.
Misuse of the criminal law does nothing to help curb the HIV epidemic. It drives people further away from effective HIV prevention, care, treatment and support services.
Resources:
Q&A on the Supreme Court's 2012 rulings: http://www.aidslaw.ca/publications/publicationsdocEN.php?ref=1327
Briefing paper on condoms and HIV risk: http://www.aidslaw.ca/publications/publicationsdocEN.php?ref=1248
Briefing paper on viral load and HIV risk: http://www.aidslaw.ca/publications/publicationsdocEN.php?ref=1247
We hope these pointers help you speak about this important step towards justice for people living with HIV. As usual,
if you would prefer not to speak on this issue, feel free to refer media inquiries to the Legal Network, or ask for
further clarification:
CONTACT:
Lauryn Kronick
Communications and Outreach Officer
Canadian HIV/AIDS Legal Network
lkronick@aidslaw.ca
416-595-1666 ext. 236
=================================================
Reproduced with permission - "Canadian HIV/AIDS Legal Network"
Canadian HIV/AIDS Legal Network
Important énoncé de consensus d'experts sur le VIH et le droit criminel
Aujourd'hui, plus de 70 experts scientifiques des quatre coins du Canada ont rendu public un important énoncé de consensus faisant état de la possibilité de faible à nulle qu'une personne vivant avec le VIH transmette le virus dans diverses situations. L'énoncé, accessible à http://www.pulsus.com/cjidmm (2 mai, 10 h 00 H.A.E.), a été développé en réponse à une préoccupation selon laquelle « une piètre appréciation de la compréhension scientifique du VIH et de sa transmission » contribue au recours excessivement large à des accusations criminelles pour des allégations de non-divulgation de la séropositivité au VIH.
Le Réseau juridique canadien VIH/sida, la HIV & AIDS Legal Clinic Ontario (HALCO), la Coalition des organismes communautaires québécois de lutte contre le VIH/sida (COCQ-SIDA) et le Groupe de travail ontarien sur le droit pénal et l'exposition au VIH applaudissent cet énoncé de consensus, qui confirme que le droit canadien actuel va trop loin et fait fi de la science.
Dans l'éventualité où vous ou votre organisme serait approché par des médias ou d'autres parties intéressées, voici quelques points de discours à envisager, ainsi que des ressources qui pourraient vous être utiles pour aborder cet énoncé de consensus. Vous pouvez également lire notre déclaration complète à http://www.aidslaw.ca/publications/publicationsdocFR.php?ref=1417 .
Le système judiciaire du Canada a engagé de nombreuses poursuites injustes à l'encontre de personnes séropositives au VIH, qui conduisent trop souvent à des peines draconiennes pour des actes qui ne comportaient pas de risque significatif de transmission du virus. Nous accueillons favorablement les interventions de scientifiques dénonçant cette parodie de justice. Leur énoncé adresse un message clair aux procureurs de la Couronne et aux juges, les exhortant à la retenue.
Les jugements de 2012 de la Cour suprême du Canada dans les affaires R. c. Mabior et R. c. D.C sont fort décevants. En vertu de ces arrêts, des personnes vivant avec le VIH peuvent être emprisonnées et inscrites à vie au registre des délinquants sexuels pour ne pas avoir divulgué leur séropositivité, même si elles ont utilisé un condom ou avaient une charge virale faible ou indétectable, n'avaient aucune intention de causer un préjudice et n'ont pas transmis le VIH. Cela est injuste, néfaste pour les individus et la santé publique, et contradictoire à la science.
L'énoncé de consensus d'experts appuie l'appel de longue date des militants de la lutte contre le VIH et pour les droits de la personne à un recours au droit criminel qui soit extrêmement limité.
Des personnes qui pratiquent le sécurisexe (p. ex., en utilisant un condom) ou qui suivent une thérapie antirétrovirale efficace ne devraient pas être poursuivies ni déclarées coupables de non-divulgation du VIH. Des poursuites dans de telles circonstances vont à l'encontre des données scientifiques disponibles, qui démontrent que le risque de transmission est négligeable, voire nul.
Un tel recours abusif au droit criminel ne contribue en rien à ralentir l'épidémie du VIH; il éloigne les gens d'un accès à des services efficaces de prévention, de soins, de traitement et de soutien pour le VIH.
Ressources :
Questions et réponses sur les arrêts de 2012 de la Cour suprême : http://www.aidslaw.ca/publications/publicationsdocEN.php?ref=1329
Document d'information sur les condoms et le risque de VIH : http://www.aidslaw.ca/publications/publicationsdocEN.php?ref=1250
Document d'information sur la charge virale et le risque de VIH : http://www.aidslaw.ca/publications/publicationsdocEN.php?ref=1261
Nous espérons que ces outils vous aideront à parler de ce nouvel élément important vers la justice pour les personnes vivant avec le VIH. Comme à l'habitude, si vous préférez ne pas vous prononcer sur la question, n'hésitez pas à diriger les demandes de médias au Réseau juridique, ou à demander des clarifications à :
###
Reproduced with permission - "Canadian HIV/AIDS Legal Network"
Canadian HIV/AIDS Legal Network
For more HIV and AIDS News visit...
Positively Positive - Living with HIV/AIDS:
HIV/AIDS News
|